En 2023
Article dans Questions internationales (2023/5 n°121) : Des inégalités de santé qui perdurent Résumé : À l’échelle mondiale, les dernières décennies ont été marquées par une amélioration constante des indicateurs de santé. Partout dans le monde, l’espérance de vie s’est, en effet, considérablement accrue. Mais les progrès accomplis restent fragiles et soumis à l’évolution des conditions de vie. C’est ce que révèlent le creusement des inégalités de santé aux échelles nationales, ainsi que la dégradation de la santé en contexte de crise. |
Article dans Land : Why Consider Geomorphology in River Rehabilitation? (Pourquoi prendre compte la géomorphologie pour la réhabilitation des cours d'eau ? )
Résumé : La réhabilitation des cours d'eau et l'ingénierie écologique deviennent des questions cruciales pour l'amélioration de l'état des cours d'eau lorsque les habitats écologiques et la connectivité ont été altérés par les pressions humaines. Parmi la gamme des options de réhabilitation existantes, certaines se concentrent spécifiquement sur la reconstruction des formes fluviales et l'amélioration des processus physiques. L'objectif de cette contribution est d'illustrer comment l'expertise géomorphologique et la réflexion sur les processus contribuent au succès de la réhabilitation des cours d'eau. |
Article dans Le courrier de la nature (n°337-Juin 2023): Guadeloupe - A la découverte des tourbières
Résumé: Les tourbières sont des milieux humides caractérisées par une saturation en eau permanente, qui permet une accumulation de tourbe. Dans le cadre de l'inventaire des tourbières de Guadeloupe, une mission a été réalisée sur la massif de la Soufrière. Les premières observations sont livrées dans cet article. |
Article dans Archéologie Médiévale (n°52/2023) : Étude archéologique, micromorphologique et architecturale de deux bâtiments d’estive de l’époque moderne dans les Monts du Forez (Massif central, France)
Résumé : Dans le cadre de recherches relatives à l’habitat d’estive dans le haut Forez, les techniques de construction et l’aménagement des bâtiments agropastoraux entre le second Moyen Âge et l’époque moderne (xie-xviiie siècle) ont été étudiés par le biais de prospections et de sondages archéologiques accompagnés d’analyses micromorphologiques. Ces dernières ont mis en évidence certains des matériaux utilisés par les communautés agropastorales dans la réalisation des bâtiments. Les résultats présentés sont issus de deux campagnes distinctes réalisées sur les sites de Vieux-Colleigne et de Barras, tous deux datés de l’époque moderne. |
Article dans Revue Archéologique de centre de la France (Tome 62/2023): Les dynamiques agropastorales pendant le Haut-Empire sur les Hautes-Chaumes des Monts du Forez (Puy-de-Dôme, Loire, France). Architecture saisonnière, occupation du sol et gestion du territoire au cours des premiers siècles de l’époque romaine
Résumé : Depuis les années 1990, les hautes et moyennes montagnes sont le théâtre d’investigations archéologiques et paléoenvironnementales conduites de manière pluridisciplinaire. Les recherches sont menées afin d’appréhender la gestion faite de ces territoires au cours des siècles passés. Les recherches entreprises dans les Monts du Forez s’inscrivent dans la lignée directe de ces travaux fondateurs. Depuis 2016, des campagnes de prospections pédestres, des opérations de sondages sur sites ainsi que des études paléoenvironnementales ont été multipliées dans la fenêtre du haut Forez. L’occupation du sol ainsi que les formes de l’habitat ici au Haut-Empire, bénéficient désormais d’un corpus de 24 indices de sites référencés lors de prospections au sol. Des campagnes de sondages sur sites ont permis de corroborer la réalité de cinq de ces occurrences et de les caractériser. Au cours du Haut-Empire l’habitat du haut Forez évolue d’un point de vue typologique. Les transformations observées sont principalement d’ordre architectural. Elles interviennent, probablement, en lien avec les dynamiques socio-économiques qui apparaissent dans les plaines voisines. Sur les Hautes-Chaumes, la dynamique d’occupation du sol au début de la période antique œuvre activement à la gestion du milieu qu’elle contribue à mettre en valeur avec l’activité agro-sylvo-pastorale pratiquée.
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Article dans ¿ Interrogations ? Revue pluridisciplinaire de sciences humaines et sociales (n°37/2023) : Production artistique et recherche urbaine. Retour sur la fabrique et les impensés d’une recherche-action à Rive de Gier (42)
Résumé : L’engouement pour l’intégration d’artistes dans les recherches en sciences sociales escamote la nécessité d’un questionnement sur la place de ceux-ci. On trouve, dans l’expérience d’une recherche-action portant sur les mutations d’une petite ville désindustrialisée entre Lyon et Saint-Étienne, matière à alimenter ce questionnement. Par-delà le postulat irénique d’une incrémentation spontanée des complémentarités, des interrogations sur les asymétries de statut tant économiques que fonctionnelles entre chercheurs et artistes doivent être soulevées. Le cadrage attendu par les premiers se dérobe dans l’ajustement incessant de la démarche par les seconds, nécessitant pour les artistes une acculturation qui se referme dans l’expérimentation solitaire. Cependant le bénéfice pour la recherche de la sollicitation de ces derniers pour pallier ou contourner les carences d’une restitution purement académique, excède la simple amélioration de la médiation par le dépassement des logiques attendues d’illustration et de représentation. |
Article dans Geomorphology ( Volume 431,15 Juin 2023) : Dike fields as drivers and witnesses of twentieth-century hydrosedimentary changes in a highly engineered river (Rhône River, France). (Les champs de digues comme moteurs et témoins des changements hydrosédimentaires du vingtième siècle dans un fleuve hautement aménagé (Rhône, France). )
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Article dans VertigO (vol 23 n°2/2023) : Les projets de restauration écologique en question : expérimenter un trajet d’instauration sur le fleuve Rhône avec Souriau.
Résumé : L’aménagement du Rhône pour se protéger des inondations, produire de l’hydroélectricité, faciliter la navigation et irriguer les cultures a eu des conséquences hydrologiques, géomorphologiques et écologiques négatives. Pour les atténuer, un Programme décennal de restauration hydraulique et écologique du fleuve a été élaboré à partir de 1998. Cet article a pour objectif d’évaluer de manière critique l’idée de restauration écologique au moyen de l’approche philosophique proposée par Souriau. Après avoir expliqué les points saillants de ses réflexions, nous développons le cas de l’île de la Platière, à la limite de trois départements français (Ardèche, Isère et Loire), en présentant les résultats d’une enquête qui a porté sur la manière dont cet espace est habité et sur les travaux envisagés pour redynamiser le fonctionnement du Rhône. Si les répondants reconnaissent l’hybridité des écosystèmes terraqués, leurs discours révèlent non seulement qu’ils y restent attachés, mais aussi que la situation peut être améliorée. Les habitants pourraient donc contribuer activement aux efforts tendant à donner au fleuve davantage d’autonomie. L’œuvre de Souriau offre des fondements théoriques robustes aux évolutions récentes des travaux de redynamisation du Rhône qui relèvent davantage des tâtonnements inhérents à une expérimentation grandeur nature qu’au respect scrupuleux de toutes les étapes imposées par un projet de restauration aveugle aux particularités des situations locales.
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